TOUR DE FRANCE 1992. Lors de la deuxième étape, San Sebastian - Pau, le public français découvre un "petit gars" de 22 ans, plein de panache, qui n'a peur de rien. Le jeune Varois, un brin chien fou, effectue plus de 235 kilomètres d'échappée en compagnie de l'Espagnol Murguialday et prend le Maillot Jaune. C'est le début de la "Virenquemania" sur le Tour de France. (Photo L'Equipe) TOUR DE FRANCE 1992. Le lendemain de ce premier coup d'éclat, le jeune Richard porte le Maillot Jaune lors de la 3e étape, Pau - Bordeaux. Il ne le gardera qu'une journée et le cèdera le soir même à Pascal Lino. Virenque ne retrouvera la tunique jaune que onze ans plus tard. (Photo L'Equipe) TOUR DE FRANCE 1994. Richard Virenque remporte sa première victoire sur la Grande Boucle. Il s'agit de la 12e étape, Lourdes - Luz-Ardiden. Ce jour-là, le Français part de très loin et réalise une échappée en solitaire comme il en aura le secret tout au long de sa carrière. (Photo L'Equipe) TOUR DE FRANCE 1994. Juste après sa victoire, dans l'aire d'arrivée à Luz-Ardiden, Virenque est ému. Cette année-là, il finira 5e de la Grande Boucle à 10'03" du vainqueur, l'Espagnol Miguel Indurain. (Photo L'Equipe) TOUR DE FRANCE 1995. Virenque s'impose lors de la 15e étape, St Girons - Cauterets, endeuillée par l'accident mortel de Casartelli. Il conclut sa Grande Boucle à la 9e place à 17'31 d'Indurain et endosse son deuxième Maillot à pois. (Photo L'Equipe) TOUR DE FRANCE 1996. Richard Virenque ne remporte pas d'étape en solitaire cette année-là, mais il décroche son premier podium en finissant troisième à Paris à 4'37" du vainqueur, le Danois Bjarne Riis. Jan Ullrich prendra la deuxième place. (Photo L'Equipe) TOUR DE FRANCE 1997. La "Virenquemania" est à son apogée. Le public français est amoureux du coureur français. Le Varois remporte la 14e étape, Bourg d'Oisans - Courchevel, au terme d'une nouvelle échappée au long cours menée avec Jan Ullrich. A l'arrivée à Paris, il se classera deuxième, le meilleur résultat de sa carrière et décrochera un nouveau Maillot à pois. (Photo L'Equipe) TOUR DE FRANCE 1998. Richard Virenque est contraint de quitter la Grande Boucle le matin du 18 juillet. La veille, Bruno Roussel, le directeur sportif de l'équipe Festina, passe aux aveux et reconnaît l'existence d'un dopage généralisé au sein de sa formation. (Photo L'Equipe) TOUR DE FRANCE 2000. Après l'affaire Festina en 1998, Richard Virenque renoue avec le succès sur le Tour de France, lors de la 16e étape Courchevel - Morzine. Au courage, il émerge d'une somptueuse bagarre sur le col de Joux-Plane et enlève un magnifique succès d'étape. A Paris, il finira 6e à 13'21" de Lance Armstrong. (Photo L'Equipe) PARIS-TOURS 2001. L'une des rares victoires de Richard Virenque décrochées en dehors du Tour de France. Là encore, le Varois gratifie le public français d'un joli numéro. Il effectue plus de 230 kilomètres d'échappée en compagnie de Jacky Durand. Ensemble, ils résistent au retour du peloton et Virenque distance son compagnon d'échappée dans les derniers kilomètres. Un authentique exploit quant on sait que Paris-Tours est la chasse gardée des sprinteurs. (Photo L'Equipe) TOUR DE FRANCE 2002. L'une des plus belles victoires de Richard Virenque. Le Tricolore dompte le terrible Mont Ventoux. Rescapé d'une échappée de 200 kilomètres, il distance ses rivaux dès les premiers lacets de l'ascension et parvient à résister au retour de Lance Armstrong. Phénoménal ! Après Gaul, Poulidor, Thévenet, Merckx, Bernard et Pantani, il est le septième coureur à graver son nom sur la taupinière du Vaucluse. (Photo L'Equipe) TOUR DE FRANCE 2003. Richard Virenque prouve une fois de plus qu'il a un courage inouï. Il enlève la 7e étape, Lyon - Morzine, endosse le Maillot Jaune et celui du meilleur grimpeur. (Photo L'Equipe)
TOUR DE FRANCE 2003. Le lendemain de sa victoire de Morzine, Virenque escalade l'Alpe d'Huez en jaune. Malheureusement, il paye les efforts de la veille et, comme en 1992, cède son paletot jaune le soir même de l'étape. (Photo L'Equipe) TOUR DE FRANCE 2004. Le dernier coup de panache de Richard Virenque. Il triomphe à Saint-Flour lors de la 7e étape, le 14 juillet, jour de fête nationale après plus de 200 kilomètres d'échappée dont les 35 derniers effectués en solitaire. Le public français est venu en masse pour encourager son "Richard". Le Français quitte donc le Tour de France avec 7 succès d'étapes. (Photo L'Equipe) L'OLYMPIA SEPTEMBRE 2004. Richard Virenque, en compagnie de son épouse, annonce la fin de sa carrière dans la salle mythique de l'Olympia. On se souviendra d'un formidable baroudeur grimpeur, qui aura entretenu une véritable histoire d'amour avec le public français et le Tour de France. Sur cette fameuse Grande Boucle, il aura remporté 7 victoires d'étape, gagné à 7 reprises le Maillot de meilleur grimpeur, porté deux fois le Maillot Jaune et décroché deux podiums (2e en 1997 et 3e en 1996), le tout en 13 participations. (Photo Reuters) |