S'il suffisait d'aimer | | 'S'il suffisait d'aimer' est le quatrième album studio de Céline. Ce projet réunit à nouveau Céline Dion et Jean-Jacques Goldman, qui avaient déjà travaillé ensemble pour le fameux album 'D'eux' (également appelé 'The French Album') qui s'est vendu à pràs de 6 millions d'exemplaires dans le monde. "S'il suffisait d'aimer" a été entièrement écrit par Jean Jacques Goldman, sauf pour deux chansons écrites par Erick Benzi ("Papillion" et "Terre"). C'est donc la même couleur musicale avec quelques registres vocaux différents, d'autres thèmes que l'habitude de travailler et le temps partagés ont permis d'aborder.
Published By: I.R.G./Duffield Music. Duffield Music administré par Sony/ATV Music Publishing Canada (SOCAN) |
<Zora sourit> Une rue, les gens passent Les gens comme on les voit Juste un flux, une masse Sans visage, sans voix Quel étrange aujourd'hui Quelque chose, mais quoi ? Désobéit
Une rue comme d'autres Et le temps se suspend Une tache, une faute Et soudain tu comprends Impudence inouïe Insolite, indécent Zora sourit
Zora sourit, aux trottoirs, aux voitures, aux passants Au vacarme, aux murs, au mauvais temps A son visage nu sous le vent A ses jambes qui dansent en marchant A tout ce qui nous semble évident Elle avance et bénit chaque instant Zora sourit
Des phrases sur les murs Des regards de travers Parfois quelques injures Elle en a rien à faire Elle distribue ses sourires Elle en reçoit autant Zora sourit, effrontément Zora sourit, insolemment
Zora sourit pour elle, elle sourit d'être là Mais elle sourit pour celles, celles qui sont là-bas Pour ces femmes, ses soeurs qui ne savent plus sourire Alors, des larmes plein le coeur, des larmes plein la vie Zora sourit, Zora sourit, Zora sourit
<Je chanterai>Et quand nous aurons fait le tour de nos ultimes projets Quand nous apprendrons à aimer nos échecs et nos regrets Quand nous en serons à ouvrir nos livres de souvenirs Je chanterai, je chanterai, je chanterai je chanterai toujours
Quand les rêves de nos enfants deviendront nos espérances Quand leurs chagrins d'amour seront les nôtres et notre souffrance Quand nos regards nous suffiront quand nos pas seront les mêmes Je chanterai, je chanterai, je chanterai je chanterai toujours
On dit ces choses, on oublie parfois, quand on rêve Ou qu'on est ivre Je te les dirai 100 000 fois, et ça m'aide tant à vivre
Quand nos passés, quand tous ces jours seront notre vraie richesse Quand je saurai tout de tes dons quand je saurai tes faiblesses Quand l'amour aura d'autres gots que la passion, le désir Je chanterai, je chanterai, je chanterai je chanterai toujours Et je t'aimerai, je t'aimerai je t'aimerai comme au premier jour Je chanterai, je t'aimerai <En attendant ses pas> En attendant ses pas, je mets la musique en sourdine, tout bas Trop bête, on ne sait pas, s'il sonnait si je n'entendais pas cette fois En attendant ses pas ce matin-là
Un soir ? Un matin ? Un hiver, une aube Un printemps qu'il choisira Rien, je n'en sais rien, je mets des lumières Les nuits au bord des chemins
En attendant ses bras je peins des fleurs aux portes Il aimera ça En attendant le doux temps de ses bras
Et je prends soin de moi, rouge à mes lèvrés, à mes joues Pour qu'il ne voit pas Quand trop pâle parfois, ne surtout pas qu'il me surprenne comme ça
Il y a de l'eau fraîche et du vin Je ne sais pas ce qu'il choisira Je ne sais s'il est blond, s'il est brun Je ne sais s'il est grand ou pas Mais en entendant sa voix je saurai Que tous ses mots, tous, seront pour moi En attendant le doux temps de ses bras
J'y pense tout le temps à cet instant, oh quand on se reconnaîtra Je lui dirai c'était bien long, non, je ne lui dirai sûrement pas En attendant ses pas, je vis, je rêve et je respire pour ça En attendant juste un sens à tout ça
Refrain
En attendant juste un sens à tout ça, tout ça <Papillon> Tombent les feuilles Aux jours, plus courts qui retiennent Mon corps et ma voix Je voulais vous dire Que je vous aime
Cocon qui s'éveille Aux seuls parfums que j'attends Au fond de mes rêves Souvent Quand mes yeux s'éclairent Longtemps Sur vos promesses blanches Sans y voir le piège qui danse
Papillon épéhmère Aux ailes de verre Prisonnière du fil de vos secrets
Papillon qui espère Juste un peu de lumière Pour scher ses couleurs Au feu de vos désirs
Si forte est ma fièvre De vous, si doux mon prince J'ai perdu les mots Je voudrais vous dire Combien je vous aime <L'abandon> Le soleil en automne, indulgent Les peaux nues se donnent aux tièdes vents Là-bas les tempos paraissent Battre au rythme paresseux du temps L'abandon, tout s'apprend
Caresses des vagues aux chauds courants Le sable doux, bel et tendre amant Là-bas les danses infinies Nous mélangent et l'amour aime la vie L'abandon, c'est appris, la nature initie ici
On sait déjà ces moments-là Le soleil avait préparé ça L'abandon tout petit Les îles initient à l'amour ici
On sait déjà, ces rythmes-là Les feux d'en bas, ce lascif état La chaleur et le vent Oh tout doucement mon île m'apprend
Le rhum aux hommes attendrit les bras Le rire aux femmes, aux filles, aux éclats Les nuits velours ici bas Les mêmes à Panama, mêmes à Cuba L'amour a faim de toi et vice versa
Des corps à corps, amoureux soldats Le plaisir en ces brûlants combats Tout ici : l'eau, le climat Tout est désir, on n'y échappe pas L'abandon, tout s'apprend Dans les danses et les jeux d'enfants
Refrain (x2)
Un pas de toi, un pas de moi Les bassins collent et bougent tout bas Tout s'apprend, l'abandon Je vais où tu vas et même au-delà
Tout contre toi, la nuit sans loi Que l'instant nous soulève et basta Le moment ce moment, rien n'est plus Important que ça
On sait déjà ces moments-là Le soleil avait préparé ça La chaleur et le vent Oh tout doucement mon île m'apprend <Dans un autre monde> Loin, loin, c'était certain Comme une immense faim, un animal instinct Oh, partir, partir et filer plus loin Tout laisser, quitter tout, rejoindre un destin
Bye bye, mais faut que j'm'en aille Adieu tendres années, salut champs de bataille Et sentir, oh sentir et lâcher les chiens Y'a trop de trains qui passent, ce train c'est le mien
Et tant pis pour moi, et tant pis pour nous J'aurais pu rester où la roue tourne, où tout est doux Moi j'avais pas l'choix, ça cognait partout Le monde est ta porte et se joue des verrous
Rendez-vous dans un autre monde ou dans une autre vie Quand les nuits seront plus longues plus longues que mes nuits Et mourir, oh mourir, mais de vivre et d'envie Rendez-vous quand j'aurai dévoré mes appétits
Beau, beau de bas en haut J'aimais manger sa peau, j'aimais boire à ses mots Mais trop tard, ou brouillard, ou bien trop tôt C'était la bonne histoire mais pas le bon tempo
Bye bye, faut que j'm'en aille Une croix sur ses lèvres et ma vie qui s'écaille Et s'offrir et souffrir et tomber de haut Et descendre et descendre au fond sur le carreau
Et tant pis pour moi, et tant pis pour lui J'pourrais l'attendre ici, rien ne s'oublie tout est gris Moi j'avais pas l'choix, ça cognait aussi C'est le monde à ta porte et tu lui dis merci
Refrain
Rendez-vous dans un autre monde ou dans une autre vie Une autre chance, une seconde et tant pis pour celle-ci Et puis rire à périr, mais rire aujourd'hui Rendez-vous quelque part entre ailleurs et l'infini Rendez-vous quand j'aurai dévoré mes appétits Rendez-vous quelque part entre ailleurs et l'infini C'est le monde à ta porte et tu lui dis merci
Rendez-vous dans un autre monde ou dans une autre vie Une autre chance, une seconde et tant pis pour celle-ci Et puis rire à périr, mais rire aujourd'hui
Ticket pour autre rencontre, rencard au paradis Et puis rire à périr, mais rire aujourd'hui Au plaisir à plus tard et plus tard est si joli <Sur le même bateau> Sur les passerelles à l'embarquement Populaires ou premières, derrière ou devant On monte les malles, des quais sur le pont On charge dans les cales de l'acier, des jurons Ne manque plus qu'un signe, du capitaine un mot Des cabines aux cuisines Sur le même bateau
Un doigt de champagne, un toast au départ Dans les soutes le bagne et les heures de quart Des soirées mondaines, des valses ou tangos Aux ombres, à la peine, un mauvais tord boyau En attendant l'escale, Athènes ou Macao Sous les mêmes étoiles Sur le même bateau
Au feu des machines, souffre matelot Près de la piscine, les belles et les beaux Des salles de moteurs, des salons joyaux Ici la sueur, le plus grand luxe en haut Mais vienne une tempte, une lame en sursaut Toutes les âmes s'inquiètent Sur le même bateau
Quand les astres s'en mêlent sur l'immense océan Quand tout devient si frêle face aux éléments Plus de rang plus de classe, plus de bagne ou de beau Chacun la même angoisse Sur le même bateau <Tous les blues sont écrits pour toi> "I woke up this morning baby, the blues was pouring out of me" Cent fois ces mots je les ai dits ces mots que d'autres avaient écrits De toute ma voix, de toute mon 頼e "with all the soul that I can" Le blues comme on me l'a appris "I woke up this morning baby" mais ce matin-là, j'ai compris
La peine aux longs champs de coton j'imaginais de mon cocon Les coups, le sang, les temps boueux j'avais mal en fermant les yeux "His baby's far away" j'ai des pardons, j'ai des prières Mais l'blues c'est pas des phrases en l'air
"I woke up this morming baby" mais ce matin t'as vraiment froid Tu comprends du fond de ta poitrine tous les blues sont crits pour toi
"Oh, oh I feel, the blues in me Nobody knows how I really feel Nobody knows, nobody cares" Les mots te brûlent un par un comme s'ils Comme s'ils t'appartiennent enfin Ces blues étaient les tiens
De toute ma voix, toute mon âme, "with all the soul that I can" Le blues qu'on n'm'a jamais appris "I woke up this morning, the blues was pouring out of me Nobody knows, nobody sees"
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